Même si la définition exacte de cette notion fondamentale de la biologie contemporaine n'est pas toujours parfaitement bien connue et comprise chacun s'en fait une vague idée : Les espèces animales et végétales n'ont pas été toujours telles que nous les connaissons. Elles se transforment au cours des années pour s'adapter à leur environnement .....
Mais cette idée ne s'est pas mise en place du jour au lendemain !
Si cette notion d'évolution est généralement attribuée à C. DARWIN et à son livre «De l'origine des espèces» ses grands principes ont été ébauchés avant lui et affinés ensuite, notamment grâce aux découvertes ultérieures de MENDEL (1822 - 1884) et à ses lois. Les lois de Mendel, encore enseignées aujourd'hui au Lycée permettent de bien comprendre les mécanismes de transmission des caractères héréditaires. Beaucoup d'auteurs considèrent d'ailleurs que MENDEL est le père de la génétique actuelle.
PS : Pour ceux qui l'ignorent, MENDEL était moine. Il a mis au point ses découvertes en cultivant des petits pois dans le jardin de son abbaye ...
Hors avant les travaux de DARWIN, deux grands biologistes se sont affrontés dans leurs théories sur l'interprétation possible des fossiles : JB LAMARCK et G. CUVIER.
En effet, en 1746, VOLTAIRE écrivait au sujet
de poissons fossiles retrouvés dans les Alpes :
«On
a trouvé dans les montagnes de la Hesse une pierre qui
paraissait porter l'empreinte d'un turbot, et sur les Alpes un brochet
pétrifié : on en conclut que la mer et les
rivières ont coulé sur les montagnes ; il est
naturel de penser que ces poissons, apportés par un
voyageur, s'étant gâtés, furent
jetés et se pétrifièrent dans la suite
des temps ...»
Dissertations sur les changements arrivés à notre
globe.
CUVIER,
grand anatomiste, zoologiste et paléontologue, fondateur de l'anatomie comparée,
travaillait sur les fossiles retrouvés dans les
carrières de craie à Paris. Il a mis en évidence les
grandes crises d'extinction de la vie animale que notre
planète a traversé et qui sont aujourd'hui bien
identifiées. (La dernière en date
étant celle qui a provoqué la disparition des
dinosaures). Il pensait que de manière cyclique de grandes
catastrophes naturelles provoquaient la disparition de la
quasi-totalité des êtres vivants. Ensuite, de
nouvelles espèces se mettaient en place à partir
des survivantes. Par opposition aux idées de LAMARK, cette
théorie est appelée le «Catastrophisme».
Ces
deux grands hommes et leurs disciples respectifs se sont violemment
opposés pendant des années. En vain. Car comme
souvent, chacun avait en partie raison. La
théorie actuelle de l'évolution (certain
parlent même de néo-évolutionnisme)
conserve des aspects de chacune de ces deux visions,
complétées et éclairées par
les progrès de la génétique et de la
géologie. Car si comme le disait CUVIER,
l'évolution des êtres vivants est
dépendante des changements des conditions climatiques, des
phénomènes géologiques et
même des paramètres orbitaux de la
planète, il n'en reste pas moins que son principal
mécanisme est génétique et repose sur
la «Sélection
Naturelle». En un sens on peut dire que les espèces se transforment
progressivement, mais il est tout aussi exact de dire que de grandes
catastrophes naturelles (encore partiellement
indéterminées en ce qui concerne la disparition
des dinosaures par exemple ) ont provoqués des changements
radicaux dans le peuplement de la planète.
Vous
trouverez plus d'informations intéressantes sur LAMARK sur
ce site : JB.
LAMARCK
Vous
pourrez entre autre y consulter sa biographie, mais surtout y
prendre connaissance de son œuvre et y consulter ses
principaux écrits.
Disponible chez ADAPT-SNES : ICI et ICI. | ![]() |